lundi 19 septembre 2011
vendredi 18 février 2011
Député dépité a opté pour le pavé
Mr ALY est un député MoDem qui n'a pas vraiment la langue de bois.
En ces temps de salon de l'agriculture à Paris, ne peut-on pas dire qu'avec la départementalisation programmée début avril, on a mis la charrue avant les bœufs?
Rien ne semble prêt, et même préparé et les promesses de notre président lors de son passage éclair mais remarqué de janvier 2010 n'ont semble-t-il engagé que ceux qui y ont cru...
Même si les écoles sont ici l'objet de ce communiqué, d'autres problèmes sont aussi à résoudre et l'échéance approchant, la pression va augmenter.
En ces temps de salon de l'agriculture à Paris, ne peut-on pas dire qu'avec la départementalisation programmée début avril, on a mis la charrue avant les bœufs?
Rien ne semble prêt, et même préparé et les promesses de notre président lors de son passage éclair mais remarqué de janvier 2010 n'ont semble-t-il engagé que ceux qui y ont cru...
Même si les écoles sont ici l'objet de ce communiqué, d'autres problèmes sont aussi à résoudre et l'échéance approchant, la pression va augmenter.
mercredi 16 février 2011
Bingiza
Premier cyclone de l'année dans la région.
Il a frappé Madagascar et a fait aux dernières nouvelles 6 morts. Depuis 3 ou 4 jours, on l"avait à l'œil et il (elle, les météorologistes parlent de tempête tropicale) nous a envoyé pas mal de grosses averses mais il y en a besoin, des rafales de vent chaud et des orages. Quand on pense qu'il est à 300 km, on se rend compte que ça doit être puissant ce machin-là!
Il devrait encore faire des dégâts demain et après-demain en s'éloignant vers le sud de l'île.
Une autre dépression suit, sans danger.
Jusque là, ça va.
Il a frappé Madagascar et a fait aux dernières nouvelles 6 morts. Depuis 3 ou 4 jours, on l"avait à l'œil et il (elle, les météorologistes parlent de tempête tropicale) nous a envoyé pas mal de grosses averses mais il y en a besoin, des rafales de vent chaud et des orages. Quand on pense qu'il est à 300 km, on se rend compte que ça doit être puissant ce machin-là!
Il devrait encore faire des dégâts demain et après-demain en s'éloignant vers le sud de l'île.
Une autre dépression suit, sans danger.
Jusque là, ça va.
dimanche 13 février 2011
Flash
Je sais que beaucoup ont rencontré des difficultés à poster des commentaires.
C'est pourquoi j'ai composé une marche à suivre que vous trouverez après avoir cliqué sur 0 commentaires (oui oui je n'ai pas pu la corriger celle-là!) à la fin des articles, à moins qu'il y ait déjà des commentaires publiés dans ce cas le 0 sera remplacé par un autre chiffre.
J'espère que dorénavant vous y arriverez, sinon je sais aussi que ça dépend des navigateurs.
Alors là ...
Dans tous les cas, vos commentaires seront toujours appréciés.
C'est pourquoi j'ai composé une marche à suivre que vous trouverez après avoir cliqué sur 0 commentaires (oui oui je n'ai pas pu la corriger celle-là!) à la fin des articles, à moins qu'il y ait déjà des commentaires publiés dans ce cas le 0 sera remplacé par un autre chiffre.
J'espère que dorénavant vous y arriverez, sinon je sais aussi que ça dépend des navigateurs.
Alors là ...
Dans tous les cas, vos commentaires seront toujours appréciés.
samedi 12 février 2011
La Mosquée de Tsingoni
Mayotte étant à 95 % musulmane, on ne peut pas ne pas évoquer les mosquées. Dans chaque village, chaque hameau, il existe une salle de prières, dite Mosquée du Vendredi, et une mosquée, plus ou moins grande, où les Mahorais se retrouvent aussi pour la prière mais également pour tous les autres événements religieux. Ici, vous ne verrez personne prier dans la rue...
Située sur la côte ouest, Tsingoni est perchée sur un éperon dominant la mer.
Tsingoni possède la première mosquée en pierre de l'île.
À l'origine, elle était couverte en feuilles de palmier.
Sa construction remonterait au XVI ème siècle, entre 1441 et 1556, et serait l'œuvre d'un sultan Shirazien car l'île a été islamisée à cette époque par des sultans venus des Comores, eux-mêmes précédés par des envahisseurs musulmans d'Afrique (Kenya ?).
L'intérieur est paraît-il le plus beau site archéologique sacré de Mayotte.
Le Mihrab, niche orientée vers La Mecque, porte la date de 944 de l'Hégire qui correspond à l'année 1566. Des archéologues la datent de 1538.
Rien que sur cette photo trois horloges!
La construction est très massive, les ouvertures étroites.
Dans les années 70-80, il a été décidé d'en construire une autre plus grande et attenante. C'est à cette époque que le minaret a été érigé.
Depuis longtemps, la voix du muezzin est relayée par haut-parleur (pas heureusement d'ailleurs)
Près de la mosquée s'étend un cimetière avec deux sépultures de sultans.
Voici la salle de prière de la nouvelle mosquée qui est d'ailleurs toujours en construction, alors qu'elle a été inaugurée en 1993!
Beaucoup de choses à observer sur ce calendrier musulman. H 1432 est l'année actuelle de l'Hégire. Le 12 février est fêté Maoulida, la naissance du prophète, qui nous vaudra un jour férié de plus...
Située sur la côte ouest, Tsingoni est perchée sur un éperon dominant la mer.
Côté mer, avec l'orage qui gronde. |
Côté île, avec la mosquée et son minaret |
À l'origine, elle était couverte en feuilles de palmier.
Sa construction remonterait au XVI ème siècle, entre 1441 et 1556, et serait l'œuvre d'un sultan Shirazien car l'île a été islamisée à cette époque par des sultans venus des Comores, eux-mêmes précédés par des envahisseurs musulmans d'Afrique (Kenya ?).
L'intérieur est paraît-il le plus beau site archéologique sacré de Mayotte.
Le Mihrab, niche orientée vers La Mecque, porte la date de 944 de l'Hégire qui correspond à l'année 1566. Des archéologues la datent de 1538.
Rien que sur cette photo trois horloges!
La construction est très massive, les ouvertures étroites.
Dans les années 70-80, il a été décidé d'en construire une autre plus grande et attenante. C'est à cette époque que le minaret a été érigé.
Depuis longtemps, la voix du muezzin est relayée par haut-parleur (pas heureusement d'ailleurs)
Près de la mosquée s'étend un cimetière avec deux sépultures de sultans.
Dans l'ancienne mosquée, un fidèle était en train de |
Beaucoup de choses à observer sur ce calendrier musulman. H 1432 est l'année actuelle de l'Hégire. Le 12 février est fêté Maoulida, la naissance du prophète, qui nous vaudra un jour férié de plus...
dimanche 6 février 2011
Jour de marché
Le marché de Coconi, dans le centre de l'île, a lieu tous les mois dans le parc du lycée agricole. C'est un marché de producteurs qui était libre autrefois mais depuis quelques mois, les exposants doivent être inscrits à la Chambre d'Agriculture. Là encore, les habitudes mahoraises ont été bousculées et cela n'a pas plu à tout le monde...
Visite en commençant par le non-alimentaire. Bien sûr, tout n'est pas produit ici.
La position assise au sol est très caractéristique des femmes Mahoraises |
Brodeuse au travail et dessous, une de ses réalisations |
Vannerie |
Les deux touffes d'herbes sont des chapeaux, les fameux (dans la région) chapeaux de Sada. |
Jaque, tamarin, gingembre, papaye, corossol ....en sirop ou en confiture |
Le repas de midi |
Poulets poulets poulets poulets ! |
Rôtissoire-barbecue |
On ne dit pas samoussas mais sambosas. À gauche, jus de fruits frais et fleurs |
Fruits et légumes, mais ça on en trouve partout ailleurs |
Et ne partons pas sans un sachet de fleurs séchées, d'ylang-ylang par exemple:
vendredi 4 février 2011
Grandeur et décadence
Ah! Un monument historique à Mayotte... Faut voir ça!
Depuis 1841, année où Mayotte est devenue française, de nombreux gouverneurs ont résidé d'abord sur Petite-Terre puis à Mamoudzou. C'est donc vers cette résidence que conduit une piste de 4 km dans la forêt tropicale, jusqu'à des hauteurs dominant le chef-lieu.
Alléché par une photo dans un guide, où l'on apprend qu'elle a été rénovée il y a peu, elle doit mériter le détour. Sûrement une de ces magnifiques demeures en style colonial.
Et après bien des efforts car la pente est raide, quelle beauté!
Il ne nous reste plus qu'à imaginer que les réceptions de Monsieur le Gouverneur devaient être bien agréables dans ce cadre, sous cette varangue, sur ces bancs de pierre, au milieu de ce qui devait être un beau parc fleuri. Il y avait même une baignoire à ciel ouvert.
Aujourd'hui, c'est la nature qui reprend vite ses droits.
La table d'orientation vers Petite-Terre n'oriente plus grand monde ni grand chose d'ailleurs, le point de vue étant dévoré par la végétation.
Concernant la mise en valeur et la conservation du patrimoine, là encore tout reste à faire.
Depuis 1841, année où Mayotte est devenue française, de nombreux gouverneurs ont résidé d'abord sur Petite-Terre puis à Mamoudzou. C'est donc vers cette résidence que conduit une piste de 4 km dans la forêt tropicale, jusqu'à des hauteurs dominant le chef-lieu.
Alléché par une photo dans un guide, où l'on apprend qu'elle a été rénovée il y a peu, elle doit mériter le détour. Sûrement une de ces magnifiques demeures en style colonial.
Et après bien des efforts car la pente est raide, quelle beauté!
Il ne nous reste plus qu'à imaginer que les réceptions de Monsieur le Gouverneur devaient être bien agréables dans ce cadre, sous cette varangue, sur ces bancs de pierre, au milieu de ce qui devait être un beau parc fleuri. Il y avait même une baignoire à ciel ouvert.
Aujourd'hui, c'est la nature qui reprend vite ses droits.
La table d'orientation vers Petite-Terre n'oriente plus grand monde ni grand chose d'ailleurs, le point de vue étant dévoré par la végétation.
Concernant la mise en valeur et la conservation du patrimoine, là encore tout reste à faire.
jeudi 3 février 2011
Ces enseignants, toujours à se plaindre!
Brigitte est en chômage technique!
À Mayotte, les (certaines) mairies ne considèrent pas les écoles comme une priorité, ni les équipements sportifs quand il s'agit de payer des factures d'eau ou d'électricité. Donc, on ne paye pas et l'électricité et/ou l'eau sont coupées.
C'est le cas depuis septembre 2010 pour certains stades où les équipes s'entraînent dans le noir (sans jeu de mots), et de temps à autre des écoles ferment. Trois ou quatre écoles régulièrement depuis janvier.
Déjà que ce n'est pas facile... Enfin, ne nous plaignons pas trop, on a reçu du matériel; pas de tout mais quand même.
samedi 29 janvier 2011
Spéciale festival de la BD
BANDE DESSINEE : DE MAYOTTE A ANGOULEME
28 janvier 2010
Peu évoquée par le neuvième art, l’émigration des Africains vers l’Europe nourrit le récit de deux albums sélectionnés par le Festival international de la BD.
Nominés pour le prix du meilleur album au Festival international de bande dessinée d’Angoulême, en France, Droit du sol, de Charles Masson, et La Jeune Fille et le Nègre, de Judith Vanistendael, à mi-chemin entre la fiction et l’autobiographie, abordent un sujet peu traité en BD : l’émigration des peuples africains vers l’Europe.
Histoire d’amour pleine d’émotion
Cette semaine, le préfet de Mayotte s'est félicité d'avoir fait expulser 20000 sans-papiers en 2010 au lieu des 14000 prévus, dont 6000 enfants contre 3000 en 2009; et pourtant, il n'y a toujours pas assez de place dans les écoles...
Histoire d’amour pleine d’émotion
Charles Masson a passé de nombreux mois à Mayotte, collectivité départementale française dont le statut et la richesse attirent les candidats à l’émigration. Médecin de profession, il s’est servi de son expérience pour dessiner Droit du sol. En quelque 400 pages, il dresse le portrait de ce territoire à part, où s’échouent aussi bien des clandestins prêts à tout que des hommes blancs paumés dont l’argent attire les bonnes grâces de pauvres jeunes filles et leur donne l’impression d’être aimés.
Avec La Jeune Fille et le Nègre, Judith Vanistendael se situe quant à elle dans un tout autre registre. Derrière le titre volontairement provocateur se cache une histoire d’amour pleine d’émotion inspirée de sa propre expérience. Sophie, jeune femme belge aisée, tombe amoureuse d’un Togolais en attente de l’asile politique. Face aux difficultés qu’il rencontre, elle décide de se marier avec lui. Réaction mitigée des parents qui ont du mal à cacher leurs préjugés racistes, naïveté d’une jeune fille de 19 ans qui veut changer le monde… Judith Vanistendael pose avec beaucoup de finesse les sentiments des différents protagonistes.
Dénoncer
Très précises dans leur analyse, dessinées d’un trait souple en noir et blanc qui en renforce le réalisme, ces deux BD ne sont pas uniquement des témoignages touchants, parfois tragiques, parfois drôles… « Avant 2005, explique Charles Masson, Mayotte était une île où le métissage fonctionnait. Les clandestins s’installaient et finissaient par avoir des papiers. Puis on a commencé à les renvoyer, ce qui a engendré des situations terribles. Droit du sol est une critique de cette politique aberrante. » Pour Judith Vanistendael aussi, au-delà de cette histoire d’amour, « il y avait la volonté de montrer l’attente que fait subir l’administration aux demandeurs d’asile. Cela dure des années, au cours desquelles le réfugié ne peut ni travailler ni quitter le territoire, le menant à un état de quasi-dépression. Dans le fond, conclut-elle, cela tuerait n’importe quel couple… » Droit du sol et La Jeune Fille et le Nègre sont aussi deux récits engagés qui montrent que la BD peut interroger avec talent la réalité.
Source : Jeune Afrique
mardi 25 janvier 2011
L'école des fans
Dans tous les villages plus ou moins importants, les enfants vont tous, dès le plus jeune âge, à l'école coranique.
Ils y vont soit le matin avant d'aller à l'école (de la République) de 6 h jusqu'à 7h, soit le samedi et le dimanche et pendant les vacances de l'école de la République. Certains, très nombreux, y vont à tous ces moments!
Voici une classe, le décor est beau mais l'équipement rudimentaire.
Pour la trouver, rien de plus simple: il suffit d'écouter. Un samedi, par exemple, dans une salle de prières ou mosquée du vendredi, je suis attiré par la litanie de ce genre particulier d'écoliers.
Les enfants répètent ensemble presque en criant et inlassablement les lignes du Coran à la baguette.
Je sais par mes élèves que la baguette ne sert pas qu'à montrer...
Cet élève est grand, donc on peut penser qu'il sait à peu près lire l'arabe. Mais les plus petits qui ne savent pas encore lire doivent eux aussi en faire autant! Ayant quelques notions de pédagogie, nous les hussards de l'école de Jules avons vite fait de considérer ça comme du bourrage de crâne. Et nous savons, par des confidences d'élèves, que parfois, les méthodes sont vraiment très "persuasives" pour enseigner quelque chose qui n'est pas compris.
Cependant, je dois à la vérité d'ajouter que la plupart de nos élèves disent aimer aller à l'école coranique. Mais il faut peu pour persuader des enfants d'aimer quelque chose.
Regardez ceux-là comme ils ont l'air heureux:
Tous les Mahorais baigneront dans l'Islam durant toute leur vie.
La preuve avec ce Bacoco (grand-père), pas très loin des enfants.
Ils y vont soit le matin avant d'aller à l'école (de la République) de 6 h jusqu'à 7h, soit le samedi et le dimanche et pendant les vacances de l'école de la République. Certains, très nombreux, y vont à tous ces moments!
Voici une classe, le décor est beau mais l'équipement rudimentaire.
Pour la trouver, rien de plus simple: il suffit d'écouter. Un samedi, par exemple, dans une salle de prières ou mosquée du vendredi, je suis attiré par la litanie de ce genre particulier d'écoliers.
Les enfants répètent ensemble presque en criant et inlassablement les lignes du Coran à la baguette.
Je sais par mes élèves que la baguette ne sert pas qu'à montrer...
Cet élève est grand, donc on peut penser qu'il sait à peu près lire l'arabe. Mais les plus petits qui ne savent pas encore lire doivent eux aussi en faire autant! Ayant quelques notions de pédagogie, nous les hussards de l'école de Jules avons vite fait de considérer ça comme du bourrage de crâne. Et nous savons, par des confidences d'élèves, que parfois, les méthodes sont vraiment très "persuasives" pour enseigner quelque chose qui n'est pas compris.
Cependant, je dois à la vérité d'ajouter que la plupart de nos élèves disent aimer aller à l'école coranique. Mais il faut peu pour persuader des enfants d'aimer quelque chose.
Regardez ceux-là comme ils ont l'air heureux:
Tous les Mahorais baigneront dans l'Islam durant toute leur vie.
La preuve avec ce Bacoco (grand-père), pas très loin des enfants.
Flash
A y est!
À force d'avoir du soleil comme s'il en pleuvait, aujourd'hui c'est la pluie qui nous a ébloui toute la journée. Il y a de l'eau partout et la gadoue, la gadoue... Les gamins sont ravis, ils se roulent dedans!
Si ce n'est pas le début d'une saison humide, ça y ressemble. Ce soir, on n'a même pas chaud, ça fait bizarre.
Est-ce que ça va durer?
Après la pluie, le beau temps, mais ici, on ne peut pas dire quand.
À force d'avoir du soleil comme s'il en pleuvait, aujourd'hui c'est la pluie qui nous a ébloui toute la journée. Il y a de l'eau partout et la gadoue, la gadoue... Les gamins sont ravis, ils se roulent dedans!
Si ce n'est pas le début d'une saison humide, ça y ressemble. Ce soir, on n'a même pas chaud, ça fait bizarre.
Est-ce que ça va durer?
Après la pluie, le beau temps, mais ici, on ne peut pas dire quand.
vendredi 21 janvier 2011
La chèvre
Pendant nos grandes vacances de Noël, l'herbe a enfin réussi à pousser dans notre cour.
Ailleurs, les employés municipaux auraient profité de l'absence des élèves pour couper l'herbe. Ici, non.
Les maîtresses de CP craignant de ne pas retrouver leurs chères petites têtes noires, il a fallu appeler les services concernés pour qu'ils viennent ... pendant la classe!
Je vous rappelle que nos vitres et portes sont toujours ouvertes pour ne pas étouffer malgré les ventilateurs.
Imaginez trois débroussailleuses dans une cour en pleine classe!
Impossible de travailler, ni même de s'entendre.
Allez savoir pourquoi, ils n'ont pas terminé: panne d'essence ou heure de la prière?
Une petite chèvre (voulant sans doute apprendre à lire) passant par là se dit: "Chic! Je vais terminer le travail!"
Hélas, les méchantes machines revinrent achever le repas de la petite mbouzi!
Et toujours en pleine classe! La chèvre, elle, faisait moins de bruit.
lundi 17 janvier 2011
Flash
Aux dernières nouvelles, le joli paquebot que vous avez admiré dans le message ci-dessous ne reviendra pas de si tôt à Mayotte.
Après son départ, il a fait escale à Madagascar et a pris le cap de la Tanzanie et Zanzibar. Mais en traversant le canal du Mozambique, il a été attaqué par des pirates somaliens. Comme la région n'est pas très sûre depuis pas mal de temps, ces navires voyagent avec des gardes armés qui ont semble-t-il découragé les agresseurs.
Mais l'armateur a annoncé que les autres croisières prévues étaient suspendues.
Dommage, le Spirit of Adventure (c"est comme ça qu'il s'appelle) n'en a que le nom.
Après son départ, il a fait escale à Madagascar et a pris le cap de la Tanzanie et Zanzibar. Mais en traversant le canal du Mozambique, il a été attaqué par des pirates somaliens. Comme la région n'est pas très sûre depuis pas mal de temps, ces navires voyagent avec des gardes armés qui ont semble-t-il découragé les agresseurs.
Mais l'armateur a annoncé que les autres croisières prévues étaient suspendues.
Dommage, le Spirit of Adventure (c"est comme ça qu'il s'appelle) n'en a que le nom.
mercredi 12 janvier 2011
Le port de Mamoudzou
Mamoudzou possède un joli petit port de plaisance, complétant les deux quais des barges qui assurent la liaison avec Petite-Terre.
Le nombre de bateaux augmente rapidement, ce qui voudrait dire que le niveau de vie également, en tous cas pour une petite partie de la population.
Dans ce port voisinent des bateaux-taxis (taxi-boat), les bateaux d'exploration touristique et les embarcations des plaisanciers.
Mais depuis fin novembre, de temps à autre, on peut admirer une autre catégorie de navire.
Voici le quatrième navire de croisière, deux autres étant attendus, qui fait escale dans la baie de Mamoudzou avec 320 passagers.
Si un jour vous en faites partie, prévenez-nous!
Le nombre de bateaux augmente rapidement, ce qui voudrait dire que le niveau de vie également, en tous cas pour une petite partie de la population.
Dans ce port voisinent des bateaux-taxis (taxi-boat), les bateaux d'exploration touristique et les embarcations des plaisanciers.
Mais depuis fin novembre, de temps à autre, on peut admirer une autre catégorie de navire.
Voici le quatrième navire de croisière, deux autres étant attendus, qui fait escale dans la baie de Mamoudzou avec 320 passagers.
Si un jour vous en faites partie, prévenez-nous!
mardi 11 janvier 2011
Taxi brousse
Il existe deux sortes de taxis à Mayotte.
Les taxis de Mamoudzou vous transportent pour 1,20 € (1.60 € le weekend) partout dans la ville et sa banlieue.
Leur fonctionnement est celui de tous les pays africains et même peut-être d'autres pays moins "occidentalisés".
Je m'explique: vous hélez un taxi et il vous charge. Si vous trouvez la situation normale, ça ne va pas durer; avant même de repartir, ou après avoir roulé quelque temps, le chauffeur prendra avec vous un, deux, trois ou quatre autres passagers qui viendront se tasser contre vous pour que vous n'ayez pas froid! À moins qu'il n'ait pas voulu partir avant d'être complet, comme à l'aéroport ou même ailleurs. C'est qu'ici, les taxis roulent "complet", et ce n'est pas une question d'écologie.
S'il arrive que pendant le trajet des passagers descendent, le chauffeur demandera par sa glace ouverte aux passants s'ils veulent monter, même si ceux-ci n'ont rien demandé!
Il en existe de toutes les tailles.
En-dehors de Mamoudzou et sa banlieue, vous êtes dans ce qu'on appelle la brousse.
Les taxis qui la desservent s'appellent donc taxis brousse. Ils sont indépendants ou bien appartiennent à des compagnies qui couvrent une partie de l'île.
Il y a quelques années, c'était peut-être comme ça:
Aujourd'hui, ils sont de moins en moins brousse. Mais ils sont très nombreux, ont le même fonctionnement, toujours complets et de toutes tailles.
Le tarif varie en fonction de la distance, de 3 à 10 voire 15 €.
Comme ils sont très nombreux, on peut penser que la circulation dans l'île s'en trouve moins dense.
Côté conduite, il faut faire très attention car ils s'arrêtent n'importe où, sans se ranger, sans clignotant, mais personne ne râle alors nous on fait aussi comme eux maintenant.
À part les taxis, comme la population n'est pas riche et donc n'a pas forcément d'auto, c'est soit le scooter soit le stop, qui ici fonctionne très bien. Des ados aux personnes âgées, tout le monde fait du stop et nous-mêmes prenons très souvent des passagers. À chaque sortie de village, à toute heure, il y a des candidats.
Les taxis brousse et les taxis de Mamoudzou, sponsorisés par SFR. |
Leur fonctionnement est celui de tous les pays africains et même peut-être d'autres pays moins "occidentalisés".
Je m'explique: vous hélez un taxi et il vous charge. Si vous trouvez la situation normale, ça ne va pas durer; avant même de repartir, ou après avoir roulé quelque temps, le chauffeur prendra avec vous un, deux, trois ou quatre autres passagers qui viendront se tasser contre vous pour que vous n'ayez pas froid! À moins qu'il n'ait pas voulu partir avant d'être complet, comme à l'aéroport ou même ailleurs. C'est qu'ici, les taxis roulent "complet", et ce n'est pas une question d'écologie.
C'est complet: 5 passagers, on peut partir! |
Il en existe de toutes les tailles.
En-dehors de Mamoudzou et sa banlieue, vous êtes dans ce qu'on appelle la brousse.
Les taxis qui la desservent s'appellent donc taxis brousse. Ils sont indépendants ou bien appartiennent à des compagnies qui couvrent une partie de l'île.
Il y a quelques années, c'était peut-être comme ça:
Aujourd'hui, ils sont de moins en moins brousse. Mais ils sont très nombreux, ont le même fonctionnement, toujours complets et de toutes tailles.
Couleur-type |
10 places ou plus |
Comme ils sont très nombreux, on peut penser que la circulation dans l'île s'en trouve moins dense.
Côté conduite, il faut faire très attention car ils s'arrêtent n'importe où, sans se ranger, sans clignotant, mais personne ne râle alors nous on fait aussi comme eux maintenant.
À part les taxis, comme la population n'est pas riche et donc n'a pas forcément d'auto, c'est soit le scooter soit le stop, qui ici fonctionne très bien. Des ados aux personnes âgées, tout le monde fait du stop et nous-mêmes prenons très souvent des passagers. À chaque sortie de village, à toute heure, il y a des candidats.
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